Peintre de paysages, de portraits et de natures mortes, Périclès Pantazis est aussi dessinateur et aquarelliste.
Son père Dimitrius était écrivain et éditeur. A l’âge de quinze ans, Périclès s’inscrit à l’école des arts d’Athènes en cours de peinture où il obtient à plusieurs reprises des premiers prix. En 1871, il quitte Athènes pour se rendre à Munich avec l’intention pour poursuivre ses études. Mais déçu, il part peu de temps après pour Paris. Il y découvre l’œuvre de Courbet dont il subit l’influence. À la fin de l’année 1872, il s’installe à Bruxelles. Très vite, il s’intègre à l’école réaliste belge avec C. Hermans, L. Speeckaert, F. Rops, E. Van Der Meulen et d’autres. Il subit d’abord l’influence de L. Dubois, E. Agneessens et H. Boulenger. Comme eux, il choisit ses sujets dans la nature et parmi les scènes de la vie quotidienne. En 1873, il rencontre G. Vogels. Un an plus tard, il expose pour la première fois aux Triennales (Salons officiels de l’époque) de Gand et de Namur.
Dès 1875, l’œuvre de Pantazis acquiert plus de liberté et de spontanéité dans le rendu de la lumière et de l’atmosphère. A partir de 1880 cette recherche devient plus systématique.
Dans Marine, son attention se porte sur le rendu de l’atmosphère, tandis que les couleurs sont plus subjectives. Il utilise une touche légère et élégante qui pose souplement des tâches de couleurs vives. L’ensemble baigne dans une gamme très subtile de tonalités grises parsemées de tons violets plus profonds.
Extrait de la notice élaborée par Constantin Ekonomides, Association du Patrimoine artistique, décembre 2019, pour l’inventaire du patrimoine mobilier réalisé par Urban, https://collections.heritage.brussels/.