Plafond de Fernand Khnopff (1858-1921) et broderies d’Hélène De Rudder-Du Ménil (1870-1962) et Isidore De Rudder (1855-1943).
Plafond de Fernand Khnopff (1858-1921) et broderies d’Hélène De Rudder-Du Ménil (1870-1962) et Isidore De Rudder (1855-1943).
C’est en pleine gloire que Fernand Khnopff, le célèbre peintre symboliste, reçoit la commande pour le plafond de l’hôtel de ville. Les symboles exprimés se rattachent aux oppositions complémentaires. On les rencontre chez Khnopff dans deux panneaux, la force de l’homme éloigne le malheur, la grâce de la femme attire le bonheur, qui s’accompagnent d’allégories du jour et de la nuit et des quatre éléments.
Salle des Mariages, plafond de Fernand Khnopff, 1914, toile marouflée.
La force de l’homme éloigne le malheur
Fernand Khnopff, plafond de la salle des Mariages, 1914, toile marouflée.
La grâce de la femme attire le bonheur.
Fernand Khnopff, plafond de la salle des Mariages, 1914, toile marouflée
Le feu
Fernand Khnopff, plafond de la salle des Mariages, 1914, toile marouflée.
L’eau
Fernand Khnopff, plafond de la salle des Mariages, 1914, toile marouflée.
Hélène De Rudder figure parmi les rares artistes féminines de son époque dont le talent fut reconnu de son vivant et qui obtint des commandes publiques. Huit broderies ornent la salle des Mariages, réalisées à partir de dessins de son mari, Isidore De Rudder. Elles retracent les étapes de la vie : Fiançailles, Mariage et Famille ; Education et Vieillesse ; Travail, Loisirs et Repos. Elles sont signées H. et I. De Rudder, témoignant du rapport égalitaire du couple et d’une collaboration artistique exceptionnelle pour le 19ème siècle.
-> Regarder la vidéo consacrée au travail d'Hélène de Rudder
Hélène et Isidore De Rudder, Les fiançailles, 1909, broderie.
Hélène et Isidore De Rudder, Le mariage, 1909, broderie.
La salle des Mariages, qui unit en un siècle plus de 48.000 couples, allie avec élégance les vertus au bonheur des noces, dans une joyeuse légèreté. Comment ne pas entrer dans la ronde des jeunes filles ? Comment ne pas s’amuser du chat, témoin espiègle de serments qui se nouent? On oublie que la mort peut arriver, comme on néglige la dernière broderie qui la représente, tant elle est sombre et reléguée au fond de la salle.
Hélène et Isidore De Rudder, Le commencement de la vie, 1909, broderie.
Hélène et Isidore De Rudder, Le repos/la mort, 1909, broderie
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere, Adrien Dominique (Urban), Constantin Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé à l’initiative de Charles Picqué avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et de son président Jean Spinette et le soutien financier d’URBAN/Brussels.
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere-Adrien Dominique (Urban), Constantion Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé par la commune de Saint-Gilles avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et le soutien financier d’URBAN/Brussels.