Un Pantazis restauré ou quand l’inventaire des collections permet sa mise en valeur

Une Marine du peintre Périclès Pantazis (1849-1884), fortement endommagée par une déchirure, a fait, gracieusement, l’objet d’une restauration par la Fondation Leventis. Cette restauration a été menée par Michel Romazzotti, qui a son atelier à Saint-Gilles. En échange, la commune de Saint-Gilles a accepté de prêter l’œuvre au Leventis Municipal Museum de Nicosie. Disposant d’un tout nouveau cadre, le tableau est désormais exposé dans la section des impressionnistes grecs avec d’autres œuvres de Pantazis. Le travail du restaurateur est remarquable. Plus que la réparation de l’entaille, ce sont l’éclat et la luminosité retrouvées de l’œuvre qui réjouissent l’œil.

Cette initiative est l’occasion de souligner tout l’intérêt des partenariats tissés autour de la collection de l’hôtel de ville. Ainsi, dans le cadre de la réalisation de l’inventaire du patrimoine mobilier bruxellois c’est à la suite de la mission photographique de l’IRPA, initiée par Urban en partenariat avec la commune de Saint-Gilles, que le tableau de Périclès Pantazis, parmi d’autres (devons-nous vous rappelé le Jordaens « retrouvé »), est ressorti de l’ombre dans laquelle il était plongé depuis des lustres. C’est, ensuite, dans le cadre de la collaboration d’Urban avec l’Association du Patrimoine artistique (APA) chargée de réaliser les notices descriptives d’une sélection d’œuvres de la collection, que M. Constantin Ekonomidès, membre de l’équipe de l’APA, a pris l’initiative de contacter la Fondation Leventis et à terme de présenter cette œuvre oubliée au public.