Plusieurs œuvres de la collection ont été demandées pour divers musées et expositions qui ont lieu au cours de ces deux prochaines années.
Dans le cadre d’une exposition sur les ateliers d’artistes, trois œuvres de la collection seront exposées au musée namurois à l’automne prochain :
Au travail ! ateliers d’artistes en Belgique
21 octobre 2023 à mars 2024
L’atelier d’artiste est aujourd’hui un lieu familier dans l’imaginaire collectif, qui s’est élaboré au cours des siècles. En partant de Félicien Rops et des différents ateliers qu’il a occupés, décrits et représentés, l’exposition propose un dialogue entre l’atelier matériel (tel que nous le donne à voir photographies, plans, etc.), l’atelier médiatique (tel que décrit et représenté dans la presse, avec l’émergence de la fameuse « visite à l’atelier » dans la seconde partie du siècle) et l’atelier imaginaire (tel qu’objet de représentations plastiques et littéraires). Une telle articulation permet de bien saisir la double réalité, à la fois matérielle et symbolique, propre à l’atelier d’artiste, et sa double dimension, entre intimité et publicité.
L’âge d’airain, plâtre d’Auguste Rodin, prendra place au musée des Beaux-Arts de Mons au printemps 2024.
Ce plâtre est la première œuvre majeure de Rodin et aussi son premier scandale. Nous racontons, sur ce site, la romanesque histoire de l’arrivée de ce chef-d’œuvre dans les collections de Saint-Gilles.
Au commencement était le corps.Rodin et la Belgique. Du 13 avril 2024 au 18 août 2024
Au printemps 2024, le Musée des Beaux-Arts de Mons (BAM), avec le soutien du Musée Rodin, consacre une exposition au sculpteur français Auguste Rodin (1840-1917) et propose une relecture de son oeuvre sous le prisme de la Belgique, ce riche terreau qui a permis à son art de s’épanouir.
L’exposition présentera une soixantaine de sculptures et autant de dessins, de peintures et de gravures. Les œuvres, provenant notamment du musée Rodin et d’autres institutions internationales mais également de collections privées, seront mises en regard, dans un dialogue inédit, avec celles des artistes qui l’ont marqué pendant son séjour en Belgique, notamment de la Renaissance et en particulier Michel-Ange et Rubens.
Avec de nombreuses découvertes et rapprochements inédits, l’exposition de Mons renouvelle le propos des expositions pionnières qu’ont été Vers L’Age d’Airain et Rodin et la Belgique, respectivement au musée Rodin à Paris et au Palais des Beaux-Arts à Charleroi en 1997.
Dans le cadre du réaménagement de certaines pièces du musée Horta, deux magnifiques tableaux ornent le salon et le boudoir du 1er étage. Ils reflètent les goûts d’Horta pour la peinture belge.
Maurice Langaskens (1884-1946), Automne (Au bord du lac), Huile sur toile, 1911.
Périclès Pantazis (1849-1884), Mer démontée, huile sur toile, vers 1874.
A l’occasion des 125 ans de l’Union, le premier drapeau d’un club de supporters sera exposé au BRASS à Forest.
Ce drapeau de sympathisants du club de football de l’Union Saint-Gilloise datant de 1911 est le plus ancien connu pour ce club. Les Amis de l’Union Saint-Gilloise est le plus ancien cercle de supporters du club répertorié.
Le drapeau de supporters comporte une bordure aux couleurs de la Belgique, rappelant le statut de premier plan du club dans le championnat national. Au centre est brodé un médaillon en forme de blason, délimité par un liseré aux couleurs nationales et bordé de rinceaux floraux. Le médaillon présente un fond bipartite aux couleurs du club, le jaune et le bleu, et accueille la représentation en broderie d’un gardien de but moustachu arrêtant un ballon devant ses filets. Il s’agit du gardien de but international belge Henri Leroy (1887-1960), fraîchement arrivé en 1910 à l’Union Saint-Gilloise, en provenance du Racing Club de Bruxelles où il joua de 1907 à 1909. Il resta à l’Union jusqu’en 1925, avec laquelle il remporta encore plusieurs titres de champion de Belgique, ainsi que deux coupes, en 1913 et 1914.
Constitué de soie fragilisée par le temps et partiellement endommagé, le drapeau a été restauré en 2019 par Diana Kollia et placé dans un encadrement comportant un vitrage de protection.
Sera également exposé le ballon qui clôtura l’aventure dantesque des unionistes affichant 60 matchs sans défaite, jusqu’au 10 février 1935 et la victoire des rivaux de toujours le Daring…
JOURS DE ZWANZE : les Unionistes racontent…
125 ans de la Royale Union Saint-Gilloise
Du 30 mars au 30 avril 2023
Vernissage le jeudi 30 mars 18h.
Ouverture : mercredis & week-ends (14:00—18:00)
Ouverture exceptionnelle le vendredi 31 mars (lendemain du vernissage) 14:00—18:00
BRASS – Centre Culturel de Forest
Avenue Van Volxem, 364
1190 FOREST
La maison Hannon ouvrira ses portes le 1er juin prochain. Cette maison-musée consacrée à l’Art nouveau présentera une exposition sur l’Art nouveau belge qui aura lieu du 1er juin 2023 au 5 janvier 2025.
A gauche, Gisbert Combaz (1869-1941), Projet d’affiche pour l’inauguration de l’hôtel de ville de Saint-Gilles, dessin, 1904 qui sera exposé à la maison Hannon. A droite, le projet définitif de l’affiche.
Anna Boch, Pendant l’élévation, huile sur toile, 1893, collection Mu.Zee, Ostende.
A l’occasion des 175 ans de la naissance d’Anna Boch (1848-1936), Mu.ZEE à Ostende organise une exposition dédiée à cette peintre belge associée entre autres au néo-impressionnisme, du 1er juillet au 3 novembre 2023.
Anna Boch ne fait pas partie (malheureusement) de la collection de Saint-Gilles. Par contre, elle a habité de nombreuses années, durant sa jeunesse, à Saint-Gilles, à l’avenue de la Toison d’or.
Le musée de la pêche à Oostduinkerke (NAVIGO) avait projeté pour 2020 une rétrospective du peintre de la mer du Nord Louis Artan, dont il possède une très belle collection, comme le musée des Beaux-Arts d’Anvers ou le musée Fin de siècle de Bruxelles. Deux magnifiques marines figurent dans la collection de Saint-Gilles, issue de celle transmise par Léopold Speekaert, et avaient été demandées pour l’exposition d’Oostduinkerke.
Le Covid a dicté sa loi et l’exposition fut reportée. Depuis, le musée a fermé pour travaux et ne rouvrira qu’en 2024 avec, espérons-le, une exposition sur Louis Artan.
D’une lignée paternelle française et maternelle portugaise, Louis Artan naît à La Haye en 1837, puis dès ses quatre ans réside en Belgique où il restera la plus grande partie de sa vie, à Spa, à Etterbeek, à Schaarbeek (où une rue porte son nom) et bien entendu à la mer du Nord où il s’éteint en 1890 à Nieuport. Son monument funéraire a été conçu par Victor Horta. Il est classé et protégé par la Région flamande depuis 2020.
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere, Adrien Dominique (Urban), Constantin Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé à l’initiative de Charles Picqué avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et de son président Jean Spinette et le soutien financier d’URBAN/Brussels.
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere-Adrien Dominique (Urban), Constantion Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé par la commune de Saint-Gilles avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et le soutien financier d’URBAN/Brussels.