Anversois de naissance en 1869, et mort à Saint-Gilles en 1941, il est considéré comme un des premiers artistes belges de l’Art nouveau. D’abord avocat, profession qu’il abandonne rapidement pour se consacrer à l’art, il est peintre, sculpteur, affichiste, et enseignant à l’Académie de Bruxelles. Il est spécialiste et collectionneur d’œuvres de l’Extrême Orient.
Entre 1895 et 1911, il ne réalise pas moins de 27 affiches, dont la plupart sont devenues des icônes de l’art fin de siècle, dont certaines pour les Salons de La Libre Esthétique.
Le travail d’affichiste de Combaz est très cohérent : couleurs, courbes, thématiques et esthétique, tout concourt à donner du monde l’image d’une beauté insouciante. A une exception près. Lors de la Première Guerre mondiale, trop âgé pour combattre, il mit son talent au service d’une propagande anti-allemande des plus féroces, à l’image de Franz Mazereel, Louis Raemaekers ou Henri de Groux. Le contraste entre le monde doucereux auquel il nous conviait et la violence de ses dessins de guerre est saisissante. Pour lui, ce fut une parenthèse. Il reprit après la guerre ses travaux d’avant.
Il a résidé à Saint-Gilles, chaussée de Charleroi. Une rue de la commune porte son nom, justifiée d’abord par les dons qu’il fit à la commune, et qui servirent, notamment, à récompenser chaque années une ouvrière pour son esprit de sacrifice et pour sa conduite exemplaire ainsi que les mères les plus méritantes (Bulletin du Conseil communal, 1914, p. 214 et 1919 p.124).