Cette toile est l’un des fragments subsistants du Panorama de l’Histoire du Siècle, réalisé conjointement par Alfred Stevens et
Henri Gervex pour l’Exposition Universelle de Paris de 1889. Il avait été installé dans une rotonde éphémère construite pour l’occasion dans les Jardins des Tuileries. Il s’agissait d’une bande de toile circulaire ininterrompue de 20 mètres de haut sur 120 mètres de long courant le long des murs du bâtiment. L’entrée triomphante de Napoléon aux Champs-Elysées est le fragment le plus spectaculaire qui a été retrouvé, tant par ses dimensions (8 mètres sur six !), par l’ampleur de la scène et par le nombre de personnages. Il est accroché sur le mur extérieur de la salle Cérès.
Alfred Stevens (1823-1906) et Henri Gervex (1852-1929), Panorama du siècle. Entrée de Napoléon à Paris, 1889, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Constantin Meunier (1831-1905), Épisode de la guerre des paysans, 1875, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Constantin Meunier s’inspire de la révolte de la paysannerie belge, qui en 1798, face à l’occupation française, s’oppose la conscription imposée de force par le pouvoir.
Bruxelles fut un des sujets préférés de Franz Gailliard. Cette toile est considérée comme une des œuvres maitresses de celui qui fut le directeur de l’académie des beaux-arts de Saint-Gilles.
Franz Gailliard (1861-1932) Coucher de soleil au parc de Bruxelles, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Jean-Jacques Gailliard (1890-1931), Paysage (parc de Bruxelles), 1938, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Plus que tout ce qu’il a pu réaliser c’est son chemin toujours recommencé qui est la pièce maitresse de l’oeuvre de Jean-Jacques Gailliard, fils de Franz Gailliard.
Désireux d’un monde nouveau, Antoine Wiertz dresse le portrait d’un Juste à l’aspect messianique, considéré comme un manifeste contre l’injustice sociale et les atrocités de la guerre.
C’est tant dans la personnalité de Wiertz, épris de justice sociale, que dans le sujet qu’il faut comprendre la présence du tableau, qui orna pendant plusieurs décennies la salle de conférence de la Maison du Peuple de Bruxelles, conçue par Victor Horta (photo de droite). Le tableau fut transféré à l’hôtel de ville de Saint-Gilles lors de sa destruction.
Le plus wallon des Saint-Gillois consacra une grande partie de son œuvre aux paysages industriels.
Ce que Turner a été pour Londres, Paulus le sera pour la Sambre, René Paulus, petit-fils du peintre.
Pierre Paulus (1881-1959), Nocturne au pays noir, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Pierre Paulus (1881-1959), Usine de la Providence, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Restauration en public de l’Usine de la Providence, par la restauratrice Géraldine Van Overstraeten en 2019, dans la salle de l’Europe de l’hôtel de ville de Saint-Gilles
Mobilisé en 1917, Pierre Paulus fut intégré dans le bataillon des peintres, la section artistique de l’armée belge en campagne.
Pierre Paulus (1881-1959), Bombardement à Nieuport, dessins sur papier, 1917. Photo KIKIRPA
Armand Massonet (1892-1979), Soldat à l’accordéon, 1917, dessin sur papier. Photo KIKIRPA
Comme Pierre Paulus, le peintre saint-gillois Armand Massonet fut intégré dans le bataillon des peintres, la section artistique de l’armée belge en campagne pendant la Première Guerre mondiale.
Tout en étant profondément marqué par la Première Guerre mondiale, Armand Massonet engagea résolument son œuvre dans la description de l’insouciance du quotidien.
Armand Massonet (1892-1979), Deux musiciens à la fenêtre, huile sur toile. Photo KIKIRPA
Pierre Alechinsky (1927- ), Avis, report d'une affiche communale, 1972, lithographie. Photo KIKIRPA
Pierre Alechinsky, né à Saint-Gilles, a toujours aimé détourné les images de leur fonction première pour leur apporter, par ses traits et ses couleurs, humour, ironie, beauté, joie et jeux, et le rêve d’une nouvelle vie. Ici, une affiche officielle de la commune de Saint-Gilles, de 1871, pour la prévention du typhus.
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere, Adrien Dominique (Urban), Constantin Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé à l’initiative de Charles Picqué avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et de son président Jean Spinette et le soutien financier d’URBAN/Brussels.
Coordination : Pierre Dejemeppe
Gestion éditoriale : Isabelle Douillet-de Pange
Traduction : Benoît Delahaye
Rédaction : Pierre Dejemeppe, avec la collaboration de Jacqueline Guisset et Alain Jacobs, Constantin Ekonomidès, Delphine Tonglet, Françoise Vigot, Marie Grappasonni, Alexandre Dimov, Association du Patrimoine Artistique (APA).
Remerciements : Hélène Philippart (commune Saint-Gilles), Juliette Roussel, Christophe Balland, Abderrahim Mekkaoui (Service de la culture de Saint-Gilles), Juliette de Patoul (graphiste), Murielle Lesecque, Pascale Ingelaere-Adrien Dominique (Urban), Constantion Pion, Barbara Felgenhauer et Hervé Pigeolet (IRPA).
Le site est réalisé par la commune de Saint-Gilles avec la collaboration des Rencontres saint-gilloises et le soutien financier d’URBAN/Brussels.